« Des blockhaus et des graffitis »

Depuis 2006, je photographie la pointe du Cap Ferret, ses blockhaus et leur  disparition inéluctable.

Mes photos témoignent de l’ étrange contraste,  entre des blocs de béton, symboles d’ une guerre qui marque encore le paysage côtier, et les graffitis  œuvres, d’ artistes contemporains, qui en toute liberté utilisent ces murs comme une véritable toile.

Je photographie  les mutations de ce territoire, l’évolution des graffitis et j’éprouve en ce lieu le poids de l’ histoire, que vécurent  mes parents et dont  la force oppressante, disparait  peu à peu.

Les œuvres éphémères qui recouvrent ces murs, contribuent à ne  pas enfouir dans  l’oubli de notre mémoire les traces de l’histoire.